Le 28 mai, la Chambre des communes a adopté
« L’approbation de cette résolution par tous les partis révèle le besoin urgent de renforcer les soins palliatifs et de fin de vie au Canada. Ce geste important reconnaît la nécessité d’une stratégie pancanadienne pour soutenir les aidants naturels, les soins à domicile, les soins palliatifs et la planification préalable des soins », de déclarer Russell Williams, président du Conseil des champions de l’Association canadienne de soins palliatifs.
Le mouvement des soins palliatifs prend toutefois de l’ampleur et rejoint maintenant de nombreux intervenants hors de la communauté, des gens qui prêtent leur voix pour soutenir
« Les soins de fin de vie et le soutien aux proches aidants ont une incidence quotidienne sur nos membres tant personnellement que professionnellement », a affirmé Bill Greenhalgh, président et directeur général de l’Association des professionnels en ressources humaines. « Au moins une personne sur trois devient l’aidant naturel d’un proche à un moment de sa vie, et nos membres comprennent tous clairement le lourd stress associé à ce rôle, la difficulté de travailler tout en prenant soin d’un être cher. De plus en plus d’employés font face à cette épreuve, et le stress qui en découle mène inévitablement à des absences au travail, des congés d’invalidité de courte durée et des taux d’absentéisme plus élevés. Nos membres seront décidément bien heureux de l’adoption de cette motion », d’ajouter M. Greenhalgh.
Présentement, seulement 16 à 30 % des Canadiens ont accès à des soins palliatifs et de fin de vie de bonne qualité[i]. La majeure partie des soins de fin de vie sont intégrés aux soins primaires, mais nous devons faire en sorte que l’approche palliative soit intégrée dans tous les contextes de soins de
En résumé, la motion se lit comme suit : la Chambre est d’avis que le gouvernement devrait établir une stratégie en matière de soins palliatifs et de fin de vie en collaborant avec les provinces et territoires à l’adoption d’un modèle de soins palliatifs souples et intégrés qui (a) tient compte des particularités géographiques, régionales et culturelles des régions urbaines et rurales du pays; (b) respecte les besoins culturels, spirituels et familiaux des populations inuites, métisses et des Premières Nations du Canada; (c) et a pour but (i) d’assurer que tous les Canadiens ont accès à des soins palliatifs et de fin de vie à domicile de grande qualité, (ii) de procurer un meilleur soutien aux proches aidants, (iii) d’améliorer la qualité et l’uniformité des soins palliatifs et de fin de vie partout au Canada, et (iv) d’encourager les Canadiens à discuter de soins palliatifs et de planifier leur fin de vie.
[i] Institut canadien d’information sur Utilisation des soins de santé en fin de vie dans les provinces de l’Ouest du Canada. Ottawa : ICIS.
[ii] Enquête quantitative menée en ligne auprès de 2 976 adultes canadiens et réalisée au moyen d’un cyberpanel exclusif à Harris/Décima excluant toute marge d’erreur; les données ont été amassées du 5 juillet au 7 août 2013, et pondérées en fonction du recensement de 2011 afin de bien refléter la population en général (sexe, âge et région). 49
[iii] Idem. 46